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Voyage en Turquie et en Grèce
4 juin 2011

Retard dans le récit

Jeudi 2 juin

 

Nous avons décidé d'aller visiter les Îles des princes aujourd'hui et pour le faire nous devons prendre le tramway (le rêve de Labaume) pour nous rendre au quai d'embarquement. Nous prenons donc celui-ci après un peu de flottement pour acheter les jetons nécessaires. Rendus au quai où il y a une circulation incroyable de personnes nous finissons par trouver le bon endroit pour acheter notre billet. Mais il n'y a aucune écriture en anglais ou français et nous sommes alors un peu perdu. Je finis pas savoir où le faire et nous attendons l'embarquement mais je ne sais d'où part le bateau. Je demande à une dame si elle parle français ou anglais et elle me répond en français. En plus de me dire où prendre le bateau j'apprends qu'elle demeure l'été sur l'île où nous allons, qu'elle a un fils au New-Hampshire et une autre maison à Istambul. Elle nous guidera jusqu'à ce que nous soyons à bord.

 

Nous partons à l'heure et nous fonçons dans la brume. Nous repasserons pour pouvoir admirer le paysage.

 

Après une heure et quart nous finissons par arriver à l'île. C'est charmant et très beau sous le soleil. Nous n'avons pas de carte de l'île mais nous suivons le flot de touristes qui semblent se diriger tous dans la même direction. Comme il y a un seul endroit à visiter sur l'île nous supposons qu'ils vont tous à cet endroit, le monastère Saint-Georges qui se trouve au sommet d'une petite colline.

 

Nous marchons dans la rue car il n'y a pas de voiture mais nous devons faire attention à ne pas nous faire tuer par les très nombreuses carrioles tirées par des chevaux qui montent à toute vitesse ainsi par le flot de vélos qui vont et viennent sur la rue.

 

Nous montons sous un soleil de plomb pendant une heure jusqu'à un arrêt à une baraque où nous prenons un thé et une crème glacée car il n'y a rien d'autre à manger. Tout au long du trajet nous avons admiré de magnifiques résidences entourées de splendides jardins qui dominent la mer Marmara. Le serveur nous indique où se trouve le monastère: tout en haut de la montagne qui semble plus haut qu'une colline.

 

Nous repartons et nous atteignons l'endroit où s'arrêtent toutes les calèches. À partir de cet endroit ceux qui veulent se rendre, peu nombreux, montent un chemin escarpé sur environ 1 km.

 

Enfin au sommet nous sommes récompensés par une éblouissante vision: le monastère bordé d'une chapelle que nous visitions et un restaurant où nous prendrons une désaltérante bière. La vue est saisissante et très belle sur le port en bas de la montagne et si ce n'était d'un fin nuage de brume nous pourrions voir Istambul.

 

La montée nous a pris un bon 2 heures et quart et la descente nous prendra un peu plus d'une heure. Nous avons dû marcher environ 10 km.

 

Retour au quai où nous achetons un jeton pour prendre le traversier. Après un peu de taponnage j'apprends que ce que j'ai acheté nous permet de prendre un bateau à 17:30 heures mais comme il est 15:30 nous trouvons qu'il reste beaucoup de temps à attendre. Je retourne donc au kiosque mais la caissière ne veut pas me rembourser. Nous décidons de passer outre et de nous acheter deux autres billets avec une autre compagnie qui a un départ à 16:00 heures. Nous avons perdu 7 lires soit 3 euros 50.

 

Revenus à Istambul nous prenons le tram qui est bondé mais qui nous amène à notre destination plus ou moins lentement dans la circulation démoniaque d'Istambul et cela même si le tram circule sur une voie réservée et séparée des autos. Mais nous devons suivre les autres trams car nous sommes à la queuleuleu.

 

Arrêt à la buanderie où nous avions laissé notre lavage la veille et retour à l'hôtel où nous avons décidé de souper mais pas au buffet. Douze jours de buffet c'est suffisant! Notre repas est très agréable au son de la musique d'une pianiste, en regardant le paysage de la mer de Marmara et en dégustant un vin rosé glacé.

 

Vendredi 3 juin

 

Après le petit-déjeuner vers 9 heures 30 nous partons musarder en ville. Nous nous dirigeons vers une partie que nous n'avons pas encore fait qui est située de l'autre côté du Grand Bazar et de l'université d'Istambul. Comme il est tôt il y a moins de passants et c'est plus facile de regarder les vitrines. Nous m'achetons une montre car je ne parviens pas à faire fonctionner celle que j'avais acheté l'an dernier en Espagne. J'en prends une archi simple qui se contente de donner l'heure et la date.

 

Nous continuons car il n'y a que des magasins pour homme mais nous finissons par trouver des vêtements pour femme car Danielle voudrait s'acheter une robe longue et fraîche. Nous en voyons de splendides et nous entrons. C'est difficile de communiquer car les vendeuses ne parlent pratiquement aucun mot d'anglais et de français et mon turc est plutôt nul. Avec une calculatrice pour les prix et en utilisant nos mains et les mimiques nous finissons par avoir le prix d'une robe qui intéresse Danielle mais il y a un hic: il faut en prendre quatre! Cela nous prends un certain temps pour réaliser que nous avons bien compris mais nous ne savons pas pourquoi elles viennent en lot de 4. Nous ressortons et continuons à regarder les boutiques qui sont très nombreuses, en fait il y en des centaines mais toutes vendent en lot. Enfin la lumière se fait et nous comprenons que c'est un quartier qui vend au gros et non au détail. Il y a de très belles robes mais qui nous sont inaccessibles ici.

 

Danielle finit par acheter un belle sacoche blanche qui est une imitation de Gucci. Elle est bien contente.

 

Nous allons prendre un thé et une pâtisserie dans un petit café en terrasse sur le campus de l'Université et ensuite nous allons à la toilette que nous fuyons à cause de l'odeur. En revenant nous trouvons un magasin qui vend au détail certaines robes que nous avions vu plus tôt. Ce sont des bosniaques très gentils qui tiennent la boutique. Choix de 4 robes, essaie de celles-ci et enfin achat d'une des 4, le prix nous convient, la quête est finie.

 

Étape suivante le choix d'un restaurant pour le lunch. Nous décidons de manger une pizza végétarienne turque et un rabatteur nous amène à une table. Nous passons notre commande et nous aboutissons avec un quebab d'aubergine et de boulettes. Nous disons que ce n'est pas ce que nous avons choisi mais leur anglais devient encore plus minimaliste. Nous mangeons donc le quebab qui est excellent et comme nous avons pris une assiette à deux, juste assez grosse pour nous.

 

Retour à l'hôtel où je fais un petit somme pendant que Danielle refait sa valise pour pouvoir y loger les différents achats faits. Au réveil je tente encore une fois de faire fonctionner internet mais il n'y a rien à faire. Je m'informe à la réception qui me dit après bien du temps que c'est leur fournisseur qui a une panne. Comme si je ne le savais pas! Mais ils ne savent pas combien de temps cela durera. Il semble que un autre hôtel qui utilise la même compagnie a le même problème. Plus tard je rencontre dans le hall où je suis allé m'installer pour écrire sur mon ordi une jeune française qui travaille comme guide et qui me dit que cela fait plusieurs jours que la connexion fonctionne mal. Elle me dit que demain matin elle pourra peut-être m'indiquer comment pirater un réseau d'un hôtel voisin.

 

Souper à l'hôtel au son d'un guitariste en regardant le soleil éclairer le vieux Istambul de ses derniers rayons.

Samedi 4 juin

Nous partons ce matin vers 9 heures pour le palais des sultans qui est situé près du terminal de croisière. Nous arrivons à 9 heures trente et il y a déjà foule. Faut dire que c'est samedi et jour de congé. Nous attendons une demie-heure pour avoir un guide et faire un visite du palais et du harem à toute vitesse. Malgré tout nous pouvons admirer de splendides pièces de collection en terme de meuble, de peinture de lustre, etc. C'est le palais où est décédé Ataturk. La visite nous prend un bon deux heures et malgré sa vitesse est intéressante.

Retour pour un petit somme à notre chambre et ensuite nous tentons de trouver un café internet car le wi-fi de l'hôtel est en panne depuis 3 jours.

Je vous écris de cet endroit qui est un café typiquement turc, en plein air avec plein de joueurs de carte et quelques touristes. C'est charmant comme endroit.

Demain nous prenons l'avion pour Athènes et nous vous écrirons de cet endroit.

 

 

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